Alors que les dirigeants de Renault doivent annoncer la teneur du futur de la marque en F1, Bernie Ecclestone a affirmé souhaiter que la marque au losange reviennent comme constructeur au plus vite.
Bernie Ecclestone veut voir des constructeurs s’impliquer plus avant en F1. Après avoir récemment vu des marques comme Toyota, BMW ou Honda se retirer, même si la marque japonaise a fait son retour comme « simple » motoriste, la F1 a perdu il y a quelques années Renault qui, depuis, s’est consacré à la tâche de fournir des moteurs. Avec réussite durant l’ère des V8 atmosphérique et les succès de Red Bull puis avec plus de peine depuis l’introduction en 2014 des groupes propulseurs V6 turbo hybrides. Critiquée de toute part, la marque française a clairement menacé de quitter la discipline au même moment où elle renforce son implication en Formule E tout en abandonnant la Formule Renault 3.5.
Ecclestone prêt à aider
Les dirigeants de Renault, et Carlos Ghosn au premier chef, doivent prendre une décision quant au futur de la marque en sport automobile d’ici au mois de septembre. L’idée qui revient le plus dans le paddock est un retour du Renault F1 Team en 2017, voire en 2016, avec le rachat d’une écurie existante, Lotus étant la cible prioritaire en raison de ses difficultés financières. Cette idée d’un retour de Renault est appréciée par le grand argentier de la F1 Bernie Ecclestone, qui l’a fait savoir dans les colonnes du magazine britannique Autosport. « Ils ont dit qu’il jetteront un œil là-dessus et prendre une décision en septembre. Nous devons attendre et voir, mais c’est leur décision, confirme Mister E. Si nous pouvons faire quoi que ce soit pour les aider… Je préférerais ne pas les perdre car ils sont avec nous depuis longtemps et ce sont des personnes avec qui il est facile de discuter. »
Les dettes de Lotus, un vrai problème
La rumeur veut aussi que Renault prenne en charge la dette de l’écurie Lotus, mais c’est quelque chose que Bernie Ecclestone refuse de croire. « Ils ne vont pas prendre en charge la dette. Ils espèrent que ceux qui ont généré cette dette vont se charger de l’effacer. Nous verrons bien ce qu’il arrivera. Penser qu’ils ne vont pas disparaître est quelque chose d’agréable. » Enfin, l’autre problème de Renault est le manque de performance et de fiabilité de son groupe propulseur Energy-F1, et le règlement en place n’aide pas les ingénieurs de la marque française à améliorer la situation. « J’aimerais voir leur moteur devenir compétitif, et si cela devait arriver, alors ils seront en bonne forme, assure un Bernie Ecclestone confiant. Pour eux, revenir en tant qu’équipe avec un moteur qui n’est pas compétitif ne serait pas une bonne chose. » A voir si les règlements permettront de changer la donne à l’avenir.